Olympe leves toy, desja l’aube est levée
Olympe leves toy, desja l’aube est levée,Voy comme dans les airs elle seme le jour,Desja dans le ruisseau Diane
Olympe leves toy, desja l’aube est levée,Voy comme dans les airs elle seme le jour,Desja dans le ruisseau Diane
Vous implorez en vain, pauvre troupe insensée,Un injuste secours, par un injuste effortLa pitié qui previent le moment de
Une fleur passagère, une vaine peinture,Faisaient de mes beaux jours les plus douces clartés,Et dans un labyrinthe, errant de
Une effroyable horreur couvrait la terre et l’ondeEt déjà les démons menaient par l’universLes funestes oiseaux, les fantômes divers,Et
Quand je la vois briller sous un voile funeste,Comme une autre Diane, au milieu de la nuit,Quelle est mon
Messagers du sommeil, allez à la mal’heure,Annoncez le desastre aux coupables humains,Et sans nous estonner de vos fantosmes vains,Rendez
La voix qui retentit de l’un à l’autre Pole,La terreur et l’espoir des vivans et des morts,Qui du rien
Je vogue sur la mer, où mon âme craintive,Aux jours les plus sereins, voit les vents se lever.Pour vaincre
Durant la belle nuit, dont mon ame raviePreferoit les clartez à celles d’un beau jour,J’escoutois murmurer, au milieu de
Cette source de mort, cette homicide peste,Ce péché, dont l’enfer a le monde infecté,M’a laissé, pour tout être, un
Ce qui doit m’étonner excite mon courage,Et ma témérité me conduit au cercueil ;Je sers une beauté plus dure
Carite pour jamais a quitté ces fontaines,Où ses yeux faisaient voir deux soleils dans les eaux.Voilà bien le rivage,
Carite l’autre jour si pompeuse et si belle,De la terre, et du Ciel montroit tous les tresors ;Quand je
Allons parmy les fleurs cueillir une guirlande,Afin d’en couronner la Reine des Beautez ;Sois Venus, soit Phillis, à qui