Le grand moteur du tout, meut le ciel qui ne erre,
Le ciel meut les esprits, et les terrestres corps,
Mais il meut de plus prés, et plus exprés eforts
Les plus prochains de foy, et plus loing de la terre.

Il meut le coeur des Roys à faire paix ou guerre,
Enfans ainez de Dieu, apres Dieu les plus fors,
Il meut l’esprit de ceux qui predisfent leurs forts,
Soit ou Prophete, ou autre qui l’esprit sainct enferre.

Entre autres argumens plus clairs et plus certains,
SIRE, que vostre coeur Dieu tient entre ses mains,
Et de vostre conseil, et de vostre Poète :

Sçachés que vos gettons font presages non vains,
Comme j’ay observé depuis dix ans prochains,
Dieu en les elisant, faisant son Roy Prophete.

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on pinterest
Share on telegram
Share on whatsapp
Share on email

Découvrez d'autres poèmes...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *