Voilà ce que chantait aux Naïades prochaines
Voilà ce que chantait aux Naïades prochainesMa Muse jeune et fraîche, amante des fontaines,Assise au fond d’un antre aux
Voilà ce que chantait aux Naïades prochainesMa Muse jeune et fraîche, amante des fontaines,Assise au fond d’un antre aux
Ô Versaille, ô bois, ô portiques,Marbres vivants, berceaux antiques,Par les dieux et les rois Elysée embelli,A ton aspect, dans
(Saint-Lazare) Triste vieillard, depuis que pour tes cheveux blancsIl n’est plus de soutien de tes jours chancelants,Que ton fils
Tout homme a ses douleurs. Mais aux yeux de ses frèresChacun d’un front serein déguise ses misères.Chacun ne plaint
Toujours ce souvenir m’attendrit et me touche,Quand lui-même, appliquant la flûte sur ma bouche,Riant et m’asseyant sur lui, près
……………….. Terre, terre chérieQue la liberté sainte appelle sa patrie ;Père du grand sénat, ô sénat de Romans,Qui de
Je dirai l’innocence en butte à l’imposture,Et le pouvoir inique, et la vieillesse impure,L’enfance auguste et sage, et Dieu,
Étranger, ce taureau qu’au sein des mers profondesD’un pied léger et sûr tu vois fendre les ondes,Est le seul
L’innocente victime, au terrestre séjour,N’a vu que le printemps qui lui donna le jour.Rien n’est resté de lui qu’un
Souvent le malheureux songe à quitter la vie ;L’espérance crédule à vivre le convie.Le soldat sous la tente espère,
Tu gémis sur l’Ida, mourante, échevelée,Ô reine ! ô de Minos épouse désolée !Heureuse si jamais, dans ses riches
Oh ! puisse le ciseau qui doit trancher mes joursSur le sein d’une belle en arrêter le cours !Qu’au
Ô Muses, accourez ; solitaires divines,Amantes des ruisseaux, des grottes, des collines !Soit qu’en ses beaux vallons Nîme égare
Ô jours de mon printemps, jours couronnés de rose,A votre fuite en vain un long regret s’oppose.Beaux jours, quoique,
Ô délices d’amour ! et toi, molle paresse,Vous aurez donc usé mon oisive jeunesse !Les belles sont partout. Pour
Mais telle qu’à sa mort pour la dernière fois,Un beau cygne soupire, et de sa douce voix,De sa voix
Bergers, vous dont ici la chèvre vagabonde,La brebis se traînant sous sa laine féconde,Au front de la colline accompagnent
Au sang de ses enfants, de vengeance égarée,Une mère plongea sa main dénaturée ;Et l’amour, l’amour seul avait conduit
” Mon visage est flétri des regards du soleil.Mon pied blanc sous la ronce est devenu vermeil.J’ai suivi tout
Les esclaves d’Amour ont tant versé de pleurs !S’il a quelques plaisirs, il a tant de douleurs !Qu’il garde
” Apollon, dieu sauveur, dieu des savants mystères,Dieu de la vie, et dieu des plantes salutaires,Dieu vainqueur de Python,
L’art, des transports de l’âme est un faible interprète ;L’art ne fait que des vers, le coeur seul est
Nouveau cultivateur, armé d’un aiguillon,L’Amour guide le soc et trace le sillon ;Il presse sous le joug les taureaux
Loin des bords trop fleuris de Gnide et de Paphos,Effrayé d’un bonheur ennemi du repos,J’allais, nouveau pasteur, aux champs
Là reposait l’Amour, et sur sa joue en fleurD’une pomme brillante éclatait la couleur.Je vis, dès que j’entrai sous
Fragments Magellan, fils du Tage, et Drake et BougainvilleEt l’Anglais dont Neptune aux plus lointains climatsReconnaissait la voile et
Pleurez, doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés,Oiseaux chers à Thétis, doux alcyons, pleurez !Elle a vécu, Myrto, la
” Fuis, ne me livre point. Pars avant son retour ;” Lève-toi ; pars, adieu ; qu’il n’entre, et
” L’épi naissant mûrit de la faux respecté ;Sans crainte du pressoir, le pampre tout l’étéBoit les doux présents
Jeune fille, ton coeur avec nous veut se taireTu fuis, tu ne ris plus ; rien ne saurait te
J’étais un faible enfant qu’elle était grande et belle ;Elle me souriait et m’appelait près d’elle.Debout sur ses genoux,
Je sais, quand le midi leur fait désirer l’ombre,Entrer à pas muets sous le roc frais et sombre,D’où parmi
Il n’est que d’être roi pour être heureux au monde.Bénis soient tes décrets, ô Sagesse profonde !Qui me voulus
Il n’est donc plus d’espoir, et ma plainte perdueA son esprit distrait n’est pas mème rendue !Couchons-nous sur sa
Au chevalier de Pange. Le navire éloquent, fils des bois du Pénée,Qui portait à Colchos la Grèce fortunée,Craignant près
Oeta, mont ennobli par cette nuit ardente,Quand l’infidèle époux d’une épouse imprudenteReçut de son amour un présent trop jaloux,Victime
Fille du vieux pasteur, qui d’une main agileLe soir emplis de lait trente vases d’argile,Crains la génisse pourpre, au
Ah ! ce n’est point à moi qu’on s’occupe de plaire.Ma soeur plus tôt que moi dut le jour
Ma Muse pastorale aux regards des FrançaisOsait ne point rougir d’habiter les forêts.Elle eût voulu montrer aux belles de
Comme un dernier rayon, comme un dernier zéphyreAnime la fin d’un beau jour,Au pied de l’échafaud j’essaye encor ma
Pourquoi, belle Chrysé, t’abandonnant aux voiles,T’éloigner de nos bords sur la foi des étoiles ?Dieux ! je t’ai vue
Bel astre de Vénus, de son front délicatPuisque Diane encor voile le doux éclat,Jusques à ce tilleul, au pied
Viens, ô divin Bacchus, ô jeune Thyonée,Ô Dionyse, Évan, Iacchus et Lénée ;Viens, tel que tu parus aux déserts
Aujourd’hui qu’au tombeau je suis prêt à descendre,Mes amis, dans vos mains je dépose ma cendre.Je ne veux point,
Quand la feuille en festons a couronné les bois,L’amoureux rossignol n’étouffe point sa voix.Il serait criminel aux yeux de
Qu’il est doux, au retour de la froide saison,Jusqu’au printemps nouveau regagnant la maison,De la voir devant vous accourir
Si d’un mot échappé l’outrageuse rudesseA pu blesser l’amour et sa délicatesse,Immobile il gémit, songe à tout expier.Sans honte,
Ainsi le jeune amant, seul, loin de ses délices,S’assied sous un mélèze au bord des précipices,Et là, revoit la
Quand l’ardente saison fait aimer les ruisseaux,A l’heure où vers le soir, cherchant le frais des eaux,La belle nonchalante
Salut, belle Amymone ; et salut, onde amèreA qui je dois la belle à mes regards si chère.Assise dans
Ah ! prends un coeur humain, laboureur trop avide.Lorsque d’un pas tremblant l’indigence timideDe tes larges moissons vient, le
Ah ! portons dans les bois ma triste inquiétude.Ô Camille ! l’amour aime la solitude.Ce qui n’est point Camille
Ah ! je les reconnais, et mon coeur se réveille.Ô sons ! ô douces voix chères à mon oreille
Fille de Pandion, ô jeune Athénienne,La cigale est ta proie, hirondelle inhumaine,Et nourrit tes petits qui, débiles encor,Nus, tremblants,
France ! ô belle contrée, ô terre généreuseQue les dieux complaisants formaient pour être heureuse,Tu ne sens point du
Quelquefois un souffle rapideObscurcit un moment sous sa vapeur humideL’or, qui reprend soudain sa brillante couleur :Ainsi du Sirius,
Fanny, l’heureux mortel qui près de toi respireSait, à te voir parler et rougir et sourire,De quels hôtes divins
Mai de moins de roses, l’automneDe moins de pampres se couronne,Moins d’épis flottent en moissons,Que sur mes lèvres, sur
Non, de tous les amants les regards, les soupirsNe sont point des pièges perfides.Non, à tromper des coeurs délicats
De Pange, ami chéri, jeune homme heureux et sage,Parle, de ce matin dis-moi quel est l’ouvrage ?Du vertueux bonheur
De Pange, le mortel dont l’âme est innocente,Dont la vie est paisible et de crimes exempte,N’a pas besoin du
A compter nos brebis je remplace ma mère ;Dans nos riches enclos j’accompagne mon père ;J’y travaille avec lui.
Quoi ! tandis que partout, ou sincères ou feintes,Des lâches, des pervers, les larmes et les plaintesConsacrent leur Marat
Abel, doux confident de mes jeunes mystères,Vois, mai nous a rendu nos courses solitaires.Viens à l’ombre écouter mes nouvelles