Art d’aimer, fragment II

andre-chenier

Quand l’ardente saison fait aimer les ruisseaux,
A l’heure où vers le soir, cherchant le frais des eaux,
La belle nonchalante à l’ombre se promène,
Que sa bouche entr’ouverte et que sa pure haleine
Et son sein plus ému de tendresse et de voeux
Appellent les baisers et respirent leurs feux ;
Que l’amant peut venir, et qu’il n’a plus à craindre
La raison qui mollit et commence à se plaindre ;
Que sur tout son visage, ardente et jeune fleur,
Se répand un sourire insensible et rêveur ;
Que son cou faible et lent ne soutient plus sa tête ;
Que ses yeux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Sous leur longue paupière à peine ouverte au jour,
Languissent mollement et sont noyés d’amour…

(inachevé)

Pour aller plus loin sur André Chénier

Lire tous les poèmes d’André Chénier

Ecouter des poèmes audio sur la chaîne Youtube de Poètes.org

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on pinterest
Share on telegram
Share on whatsapp
Share on email

Découvrez d'autres poèmes...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *