A André Rivaudeau, gentilhomme poitevin

Le chaut qu’on sent au plus fort de l’Esté
Ne nous rend tant la fraicheur agreable,
Et des forests l’epaisseur delectable
N’a onc si bien le passant arresté,

Et a celluy qui se treuve endetté
L’or ne plait tant, ny au captif coupable
Remission d’un peché punissable,
Ni à un serf la douce liberté,

Comme d’ecrire à ma suiveuse main
L’indigne los de mon Dieu souverain
Autre sujet mon saint stile n’amuse.

Autres discours en moy ne verras point,
Mon Rivaudeau, autre amour ne me poinct,
Autre que luy ne veut chanter ma Muse.

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