Si je la voy pres d’un ruisseau coulant
Si je la voy pres d’un ruisseau coulant,Elle me semble une belle Naiade :Elle me semble une belle Driade,Si
Si je la voy pres d’un ruisseau coulant,Elle me semble une belle Naiade :Elle me semble une belle Driade,Si
L’esté grillant, et le chaud Sirien,Perçant les flancs de la terre qui bée :Non ceste Fleur qui m’a l’ame
Les vers Toscans du Cygne FlorentinOnt illustré sa Laure magnifique,Et sous le nom du verd arbre DelfiqueSemant sa gloire
Le jour, le point, mille foys attenduL’heure, et la nuit, mille fois attenduë,M’ont desormais entre les bras renduD’une qui
Le feu brusque, et leger, aus Astres s’achemine,Nostre ame tient du feu : la terre, l’eau, ni l’aer,A sa
Le feu bruslant, ou la torche alluméePerd sa lueur aus rayons du Soleil :Et mon amour qui n’a point
Grasinde, vous semblez à la vigne sauvageQui naist pres d’un halier, ou sur un mont desert :Là son pampre,
Doctime amy, qu’Amour docteur animeAu bellime art des sçavantismes Sioeurs :Tu vas goustant leurs saintimes douçieurs,Enflant ta veine en