Contre les taverniers qui brouillent les vins

Rondeau

Brouilleurs de vins, malheureux et maudits,
Gens sans amour, faux en faits et en dits,
Qui ne tendez qu’en damnable avarice,
Soyez certains que divine justice
Vous punira de bien brief, je le dis,
Les vins nouveaux vous seront interdits,
Point n’en boirez ; car des fois plus de dix,
Dieu qui nous voit connaît votre malice,
Brouilleurs de vins.

Sur ces vendeurs de vivres trop hardis,
Bailli, prévots, ne soyez point tardifs,
Besognez-y exerçant votre office ;
Ou autrement si n’y mettez police ;
Enfer vous suit, et non pas paradis,
Brouilleurs de vins, malheureux et maudits.

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