Un seul je hais, qui deux me fait aimer

Un seul je hais, qui deux me fait aimer
Plus par pitié d’aveuglée jeunesse,
Qui trouve doux ce que je trouve amer,
Que par instinct d’amoureuse détresse,
Laquelle toute au quatrième m’adresse,
Le voyant tout en moi s’iniquiter.

Par quoi, voulant envers tous m’acquitter,
Contrainte suis – afin que ne m’écarte –
Fuyant les trois, le quatrième quitter,
Pour non trembler si grosse fièvre quarte.

(Rymes XLV)

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on pinterest
Share on telegram
Share on whatsapp
Share on email

Découvrez d'autres poèmes...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *