Tout d’ivoire
(V) Mais geai qui paon se rêve aux plumes,Haut, ces tours sont-ce mes juchoirs ?D’îles de Pâques aux fleurs
(V) Mais geai qui paon se rêve aux plumes,Haut, ces tours sont-ce mes juchoirs ?D’îles de Pâques aux fleurs
Puis rue qui s’en vaChercher les bassins,Bouges, galetas,Où vont les marins, Maisons à rideauxBaissés mais qui bougent,Filtrant un jour
Paroisse du ventEt rue de la mer,Dans le matin clairD’embruns délavée, Dévote, marchande,Trafiquante et gaieBlanche de servantesDès le jour
Or qu’il soit de vivreComme il plaît à Dieu,Mais toi qui te livresAu tabac et veux Fumer Saint-OmerOu Porto-Rico,Va
Or bleu disant l’aoûtAu commun des jours,Corneilles qui rouentEn haut sur la tour, Puis l’heure sonnantPartent sur leurs ailes,Quittant
Or Août qui apporteIci l’étranger,Orgueil qui fait portesBlanches, murs chaulés, Orangers qu’on sortVerts, sur les terrasses,Pavillons dehorsDe toutes les
Mais odeur iciD’encens qui revient,Église qui prieDe Dominicains, Et comme un enfantDont les yeux se mouillent,Le coeur repentantEt qui
Mais musique alorsDe mots qui s’avère,Parlers étrangersDu sud et du nord, Offices, bureauxEt comptoirs ouvertsOù s’en vont pressésCommis et
Mais lors en son tempsBrise qui se lève,Dès le matin blancDans le ciel monté, Puis dans l’air qui bougeSa
Mais lors dans le ventRue qui fait commerce,Tonneaux mis en perce,Et coffres s’ouvrant, Laines d’AstrakanOu tapis de Perse,Choses que
Mais lors voici qu’un oiseau chante,Dans une pauvre cage en bois,Mais lors voici qu’un oiseau chanteSur une ville et
La troisième, elle, est d’un navireAvec tous ses drapeaux au ciel,La troisième, elle, est d’un navireAinsi qu’ils vont sous
Et la première est d’un matinDit tout en bleu, dit tout en blanc,Et la première est d’un matinIci pour
Puis c’est l’heure et du temps qui passentUn jour qui part, un jour qui vient,Pour à tout faire de
Le consul anglaisY met son drapeau,Le consul anglaisLe jour de la Reine, De gais matelotsLeur couteau au dos,Y passent
Et puis après, voici un ange,Un ange en blanc, un ange en bleu,Avec sa bouche et ses deux yeux,Et
Et lors la sixième est aveugleComme un pinson tout à chanter,Et la sixième, elle, est aveugleCar voici qu’on est
Et maintenant c’est la dernièreEt la voici et toute en noir,Et maintenant c’est la dernièreAinsi qu’il fallait la prévoir,
Mais maintenant vient une femme,Et lors voici qu’on va aimer,Mais maintenant vient une femmeEt lors voici qu’on va pleurer,
Ici, c’est un vieil homme de cent ansqui dit, selon la chair, Flandre et le sang :souvenez-vous-en, souvenez-vous-en,en ouvrant
Or, en aujourd’hui et mes heures,Marie du temps quotidienPour le travail et pour le painDes vies qui rient, des
Et de vaisseaux, et de vaisseaux,Et de voiles, et tant de voiles,Mes pauvres yeux allez en eaux,Il en est
Et voile à nul souffle bercée,S’enguidonne d’un beau ciel d’orLe dimanche très en décorPour les femmes de mes pensées
Et tout au fond du domaine loin,Où sont celles que l’on aime bien,La plus aimée me pleure, perdueDe ma
Et maintenant nuitQui vient étoilée,Et lune qui luitDans le ciel montée, C’est dans le sommeilLa vie qui se tait,Lumières
Et je m’en reviens de mer,Pauvre pêcheur,Maintenant et à l’heureDe ce dimanche,Ainsi soit-il. Et je m’en reviens de l’eauLes
Et c’est Lui, comme un matelot,et c’est lui, qu’on n’attendait plus,et c’est lui, comme un matelot,qui s’en revient les
Or, au dimanche froid, maritime et d’hiver,Aux lèvres amer,D’une ville très port-de-mer,Dans un dimanche froid, maritime et d’hiver ;
Je n’ai plus de ville, Elle est soûleEt pleine de coeurs renégats,Aux tavernes de Golgotha,J’en suis triste jusqu’à la
J’ai triste d’une ville en bois,– Tourne, foire de ma rancoeur,Mes chevaux de bois de malheur –J’ai triste d’une
C’est ta rue Saint-PaulCelle où tu es né,Un matin de MaiÀ la marée haute, C’est ta rue Saint-Paul,Blanche comme
Mon Père Louis, Jean, François,Avec vos prénoms de navires,Mon Père mien, mon Père à moi,Et dont les yeux couleur
Ma Soeur Marie, Ma Soeur Marie,Et qui m’avez aussi quitté, Comme souriait à la vieUn dimanche d’après-dîné, Alors qu’avril,
Ô Claire, Suzanne, Adolphine,Ma Mère, qui m’étiez divine, Comme les Maries, et qu’enfant,J’adorais dès le matin blanc Qui se