C’est la fenaison ; personne ne chôme.
Dès qu’on voit du jour poindre les blancheurs,
En groupes épars, les rudes faucheurs
Vont couper le foin au sauvage arome.

Au bord des ruisseaux, d’indolents pêcheurs
Des saules pensifs dorment sous le dôme ;
Et, le soir venu, l’air qui nous embaume
Apporte déjà d’étranges fraîcheurs.

Mais, quand midi luit sur les fondrières,
Deux à deux, cherchant de blondes clairières
Où la mousse étend son beau tapis vert,

Des couples rieurs vont sous la feuillée
Par un beau ciel d’or tout ensoleillée,
Le panier au bras, mettre le couvert.

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on pinterest
Share on telegram
Share on whatsapp
Share on email

Découvrez d'autres poèmes...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *