Plaisir d’Amour
Plaisir d’amour ne dure qu’un moment,Chagrin d’amour dure toute la vie. J’ai tout quitté pour l’ingrate Sylvie,Elle me quitte
Plaisir d’amour ne dure qu’un moment,Chagrin d’amour dure toute la vie. J’ai tout quitté pour l’ingrate Sylvie,Elle me quitte
Vous connaissez ce quai nommé de la Ferraille,Où l’on vend des oiseaux, des hommes et des fleurs.A mes fables
Le compère Thomas et son ami LubinAllaient à pied tous deux à la ville prochaine.Thomas trouve sur son cheminUne
Deux frères jardiniers avaient par héritageUn jardin dont chacun cultivait la moitié ;Liés d’une étroite amitié,Ensemble ils faisaient leur
Un jour deux chauves dans un coinVirent briller certain morceau d’ivoire :Chacun d’eux veut l’avoir ; dispute et coups
Deux jeunes bacheliers logés chez un docteurY travaillaient avec ardeurA se mettre en état de prendre leurs licences.Là, du
Un enfant élevé dans un pauvre villageRevint chez ses parents, et fut surpris d’y voirUn miroir.D’abord il aima son
Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte,Sans songer seulement à demander sa route ;Aller de chute en
Colin gardait un jour les vaches de son père ;Colin n’avait pas de bergère,Et s’ennuyait tout seul. Le garde
Un jeune prince, avec son gouverneur,Se promenait dans un bocage,Et s’ennuyait suivant l’usage ;C’est le profit de la grandeur.Un
L’aimable et tendre Philomèle,Voyant commencer les beaux jours,Racontait à l’écho fidèleEt ses malheurs et ses amours.Le plus beau paon
Un vieux renard cassé, goutteux, apoplectique,Mais instruit, éloquent, disert,Et sachant très bien sa logique,Se mit à prêcher au désert.Son
Que je te plains, petite plante !Disait un jour le lierre au thym :Toujours ramper, c’est ton destin ;Ta
« De grâce, apprenez-moi comment l’on fait fortune,Demandait à son père un jeune ambitieux.– Il est, dit le vieillard,
Un pauvre petit grillonCaché dans l’herbe fleurieRegardait un papillonVoltigeant dans la prairie.L’insecte ailé brillait des plus vives couleurs ;L’azur,
Un chien vendu par son maîtreBrisa sa chaîne, et revintAu logis qui le vit naître.Jugez de ce qu’il devintLorsque,
Un bon mari, sa femme et deux jolis enfantsCoulaient en paix leurs jours dans le simple ermitageOù, paisibles comme
Philosophes hardis, qui passez votre vieA vouloir expliquer ce qu’on n’explique pas,Daignez écouter, je vous prie,Ce trait du plus
Un chat sauvage et grand chasseurS’établit, pour faire bombance,Dans le parc d’un jeune seigneurOù lapins et perdrix étaient en
Aidons-nous mutuellement,La charge des malheurs en sera plus légère ;Le bien que l’on fait à son frèrePour le mal
Par je ne sais quelle aventure,Un avare, un beau jour, voulant se bien traiter,Au marché courut acheterDes pommes pour
Un auteur se plaignait que ses meilleurs écritsEtaient rongés par les souris.Il avait beau changer d’armoire,Avoir tous les pièges
Une poulette jeune et sans expérience,En trottant, cloquetant, grattant,Se trouva, je ne sais comment,Fort loin du poulailler, berceau de
Une jeune guenon cueillitUne noix dans sa coque verte ;Elle y porte la dent, fait la grimace… ah !
La vérité, toute nue,Sortit un jour de son puits.Ses attraits par le temps étaient un peu détruits ;Jeune et
Chloé, jeune, jolie, et surtout fort coquette,Tous les matins, en se levant,Se mettait au travail, j’entends à sa toilette
Un jour, causant entre eux, différents animauxLouaient beaucoup le ver à soie.Quel talent, disaient-ils, cet insecte déploieEn composant ces
Prenez garde, mes fils, côtoyez moins le bord,Suivez le fond de la rivière ;Craignez la ligne meurtrière,Ou l’épervier plus
La brebis et le chien, de tous les temps amis,Se racontaient un jour leur vie infortunée.Ah ! Disait la