Villanesque
J’ay trop servi de fable au populaireEn vous aymant, trop ingrate maistresse ;Suffise vous d’avoir eu ma jeunesse. J’ay
J’ay trop servi de fable au populaireEn vous aymant, trop ingrate maistresse ;Suffise vous d’avoir eu ma jeunesse. J’ay
Tout passe par leurs mains, rien ne se fait sans eux,Ils ont sur le Royaume une pleine puissance,On soutient
Souffle dans moy, Seigneur, souffle dedans mon âmeUne part seulement de ta saincte grandeur ;Engrave ton vouloir au rocher
Sa flame est morte et la mienne a pris vie,Ainsi qu’on voit l’arbrisseau renaissantAu pied du tronc qui s’en
Plus je suis tourmenté, plus je me sens heureuxPlus je suis assailli, et plus je me renforce,Plus j’ay de
L’esprit divin, dont l’immortelle essencePremierement vint de la main des dieux,Se voyant prest de s’envoler aux CieuxPour à jamais
Le ris de ma Maistresse est un Printemps de roses,De boutons, et d’oeillets, et sa chaste beautéReprésente à mes
L’automne suit l’Esté et la belle verdureDu printemps rajeuni est ensuvant l’yver,Tousjours sur la marine on ne voit estriverLe
Délivre-moi, Seigneur, de cette mer profondeOù je vogue incertain, tire-moi dans ton port :Environne mon coeur de ton rempart
Ces beaux cheveux crêpés, qu’en mille et mille sortesTu trousses bravement sur le haut de ton front,Dedans vingt ou
Ce n’est plus moy que veult faire d’un rien grand’chose ;Je ne cizelle plus sur l’immortalitéLe soudain changement d’une