Voix éteinte
Elle perdit d’abord et par degrés sa voixQu’elle avait chaude et grave, émue et pénétranteComme la voix du loriot
Elle perdit d’abord et par degrés sa voixQu’elle avait chaude et grave, émue et pénétranteComme la voix du loriot
Oui, partout elle est bonne et partout elle est belle,Notre terre de France aux mille aspects divers !Belle sur
Vieillir, se l’avouer à soi-même et le dire,Tout haut, non pas pour voir protester les amis,Mais pour y conformer
Héroïque, elle aussi, de coeur haut, de bras ferme,La veuve paysanne à qui, depuis vingt mois,Incombent les labours, les
Face au midi, bien adosséeA l’ancien étang féodalDont elle épaule la chaussée,Elle fut le moulin banal Où deux ou
En te voyant toute mignonne,Blanche dans ta robe d’azur,Je pensais à quelque madoneDrapée en un pan de ciel pur
Les genêts, doucement balancés par la brise,Sur les vastes plateaux font une boule d’or ;Et tandis que le pâtre
Laboureur ! – Il n’était, ne voulut jamais êtreQue laboureur ; – un beau laboureur, lent et douxEt fort
Le doux titre et l’emploi charmant :Être, en juin, un berger d’abeilles,Lorsque les prés sont des corbeillesEt les champs