Un soir de mai
Roulez, élégantes calèches !…En avant, coursiers, en avant !…Ceintures légères et fraîches,Flottez au vent ! Du jour qui meurt
Roulez, élégantes calèches !…En avant, coursiers, en avant !…Ceintures légères et fraîches,Flottez au vent ! Du jour qui meurt
Le bassin est uni : sur son onde limpidePas un souffle de vent ne soulève une ride ;Au lever
C’était un soir que tout brillait de feux ;Un soir qu’éclatant de lumières,Tivoli lassait les paupièresDe mille curieux. Là,
L’aile ternie et de rosée humide,Sylphe inconnu, parmi les fleurs couché,Sous une feuille, invisible et timide,J’aime à rester caché.
Pauvre petit oiseau des champs,Inconstante bergeronnette.Qui voltiges, vive et coquette,Et qui siffles tes jolis chants ; Bergeronnette si gentille,Qui