Tout doit tendre au bon sens
Tout doit tendre au bon sens : mais, pour y parvenir,Le chemin est glissant et pénible à tenir ;Pour
Tout doit tendre au bon sens : mais, pour y parvenir,Le chemin est glissant et pénible à tenir ;Pour
… Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même
Qui frappe l’air, bon Dieu ! de ces lugubres cris ?Est-ce donc pour veiller qu’on se couche à Paris
Il est certains esprits dont les sombres penséesSont d’un nuage épais toujours embarrassées ;Le jour de la raison ne
Au pied de cet autel de structure grossièreGît sans pompe, enfermé dans une vile bière,Le plus savant mortel qui
Jeune et vaillant héros, dont la haute sagesseN’est point le fruit tardif d’une lente vieillesse,Et qui seul, sans ministre,
Damon, ce grand auteur, dont la muse fertileAmusa si longtemps et la cour et la ville,Mais qui, n’étant vêtu
Craignez-vous pour vos vers la censure publique ?Soyez-vous à vous-même un sévère critique.L’ignorance toujours est prête à s’admirer.Faites-vous des
Cependant cet oiseau qui prône les merveilles,Ce monstre composé de bouches et d’oreilles,Qui, sans cesse volant de climats en
(extrait) Je chante les combats, et ce prélat terribleQui par ses longs travaux et sa force invincible,Dans une illustre
Voici les lieux charmants où mon âme raviePassait à contempler SilvieLes tranquilles moments si doucement perdus.Que je l’aimais alors
Laborieux valet du plus commode maîtreQui pour te rendre heureux ici-bas pouvait naître,Antoine, gouverneur de mon jardin d’Auteuil,Qui diriges
Que tu sais bien, Racine, à l’aide d’un acteur,Emouvoir, étonner, ravir un spectateur !Jamais Iphigénie en Aulide immoléeN’a coûté
La noblesse, Dangeau, n’est pas une chimère,Quand, sous l’étroite loi d’une vertu sévère,Un homme issu d’un sang fécond en
D’où vient, cher Le Vayer, que l’homme le moins sageCroit toujours seul avoir la sagesse en partage,Et qu’il n’est
A quoi bon réveiller mes muses endormies,Pour tracer aux auteurs des règles ennemies ?Penses-tu qu’aucun d’eux veuille subir mes
Rare et fameux esprit, dont la fertile veineIgnore en écrivant le travail et la peine ;Pour qui tient Apollon
Oui, sans peine, au travers des sophismes de Claude,Arnauld, des novateurs tu découvres la fraude,Et romps de leurs erreurs