Vers à une femme
Tu n’as jamais été, dans tes jours les plus rares,Qu’un banal instrument sous mon archet vainqueur,Et, comme un air
Tu n’as jamais été, dans tes jours les plus rares,Qu’un banal instrument sous mon archet vainqueur,Et, comme un air
Le long du fleuve jaune, on ferait bien des lieues,Avant de rencontrer un mandarin pareil.Il fume l’opium, au coucher
Savez-vous pas quelque douce retraite,Au fond des bois, un lac au flot vermeil,Où des palmiers la grande feuille arrêteLes
La fleur Ing-wha, petite et pourtant des plus belles,N’ouvre qu’à Ching-tu-fu son calice odorant ;Et l’oiseau Tung-whang-fung est tout
À mon ami Alfred Foulongne. Hao ! Hao ! c’est le barbierQui secoue au vent sa sonnette !Il porte
Quand chassés, sans retour, des temples vénérables,Tordus au vent de feu qui soufflait du Thabor,Les grands olympiens étaient si
Quand, sur le grand taureau, tu fendais les flots bleus,Vierge phénicienne, Europe toujours belle,La mer, soumise au Dieu, baisait
Sonnet Quoi ! Sans te soucier de l’océan qui gronde,Tu veux ta place à bord, sur mon vaisseau perdu
Ce n’est pas le vent seul, quand montent les marées,Qui se lamente ainsi dans les goémons verts,C’est l’éternel sanglot
Oh ! Votre voix sonnait brève, lente ou pressée,Suivant les passions et les rhythmes divers,Puis, s’échappant soudain légère et