Tantost la crampe aus piés, tantost la goute aus mains
Tantost la crampe aus piés, tantost la goute aus mains,Le muscle, le tendon, et le nerf te travaille ;Tantost
Tantost la crampe aus piés, tantost la goute aus mains,Le muscle, le tendon, et le nerf te travaille ;Tantost
Si tu meurs en jeunesse, autant as tu goustéD’amour, et de douceur durant ce peu d’espace,Que si de deus
Qu’est-ce de votre vie ? une bouteille molleQui s’enfle dessus l’eau, quand le ciel fait pleuvoirEt se perd aussitôt
Quant bien un homme droit condamné par la rageDes calomniateurs sur l’eschaffaut sanglantVerroit choir sur son col le coutelas
Où pourra-t-on trouver en ce val de misèreUn lieu tant arrêté dont tu ne chèses bas,Considérant d’Héli l’inopiné trépas,Mourant
Nous n’entrons point d’un pas plus avant en la vieQue nous n’entrions d’un pas plus avant en la mort,Nostre
Notre vie est semblable à la lampe enfumée,Aux uns le vent la fait couler soudainement,Aux autres il l’éteint d’un
Les poissons escaillez aiment les moites eaus,Les fleuves et les lacs : les animaus sauvagesAiment les bois touffus, les
L’enfance n’est sinon qu’une stérile fleur,La jeunesse qu’ardeur d’une fumière* vaine,Virilité qu’ennui, que labeur, et que peine,Vieillesse que chagrin,
L’enfance incontinent meurt devant la jeunesse,L’adolescence fait la jeunesse mourir,La virilité fait au monument* courirL’âge d’adolescence où l’amour nous
Le temps ne bouge point et jamais ne repose,La vie instable fuit et ne chemine pas,Fortune escrime et bat
Le malade affligé de la palle jaunisseTreuve le miel amer, le fievreux tremblotantAu fort de son exces va le
J’ay voulu voyager, à la fin le voyageM’a fait en ma maison mal content retirer.En mon estude seul j’ay
Conte les ans, les mois, les heures et les joursEt les points de ta vie, et me dis, malhabile,Où
Comme petits enfants d’une larve outrageuse,D’un fantôme, ou d’un masque, ainsi nous avons peur,Et redoutons ta mort, la concevant
Cet océan battu de tempête et d’orageMe venant à dédain et le dévoiementDe mon faible estomac prompt au vomissementMe
Assies toy sur le bort d’une ondante riviereTu la verras fluer d’un perpetuel cours,Et flots sur flots roulant en
À beaucoup de danger est sujette la fleur,Ou l’on la foule aux pieds ou les vents la ternissent,Les rayons