Valse mystique
A mon ami Abel Renault. Le soir, quand paraît la première étoile,Les coeurs de tous ceux qui sont morts
A mon ami Abel Renault. Le soir, quand paraît la première étoile,Les coeurs de tous ceux qui sont morts
L’an dernier, je les vis encorLe petit frère aimable et roseDans sa tunique à boutons d’orAvec sa soeur que
Sous les étoiles de septembreNotre cour a l’air d’une chambreEt le pressoir d’un lit ancien ;Grisé par l’odeur des
Nous sommes les crève-de-faimLes va-nu-pieds du grand cheminCeux qu’on nomme les sans-patrieEt qui vont traînant leur bouletD’infortunes toute la
Madame, c’est moi qui viens.Moi, cela ne vous dit rien !Je viens vous chanter quand mêmeCe que mon coeur
Comme s’effeuille une roseL’amante dolente aux traitsRavagés par la chloroseEst morte au soir des regretsEt sur le bord de
Ben oui, notre amour était mortSous les faux des moissons dernières,(La javelle fut son suaire …)Ben oui, notre amour
A M. Bertrand, pour le remercier de l’accueil tout…évangélique qu’il m’a fait dans ses bureaux du Patriote. Quand les
(Chanson) Dans ce temps-là, je n’avais rien,Rien du tout dans mon escarcelle,Et ma lyre était tout mon bien ;Dans
Il était une fois un gars si laid, si laidEt si bête ! qu’aucune fille ne voulaitLui faire seulement
Le vieux meunier dort, au fond d’un cercueilDe chêne et de plomb, sous six pieds de terre,Et, dans le
(Sonnet) A ma dame. Ton âme avait alors la blancheur des grands lysQue berce la chanson des vents rasant
(Légende du Moyen Age) Le beau chevalier était à la guerre…Le beau chevalier avait dit adieuA sa dame aimée,
Le soir étend sur les grands boisSon manteau d’ombre et de mystère ;Les vieux menhirs, dans la bruyèreQui s’endort,
Un soir d’hiver, quand de partout,Les corbeaux s’enfuient en déroute,Dans un fossé de la grand’route,Près d’une borne, n’importe oùPleurant
Dans vos yeuxJ’ai lu l’aveu de votre âmeEn caractères de flammeEt je m’en suis allé joyeuxBornant alors mon espaceAu
Dame ! vois-tu les grands blés d’orSous les couchants de MessidorSaillir longs et droits de la glèbe.Ils ne sont