Souvenir du pays de France
Romance. Combien j’ai douce souvenanceDu joli lieu de ma naissance !Ma soeur, qu’ils étaient beaux les joursDe France !O
Romance. Combien j’ai douce souvenanceDu joli lieu de ma naissance !Ma soeur, qu’ils étaient beaux les joursDe France !O
Le ciel est pur, la lune est sans nuage :Déjà la nuit au calice des fleursVerse la perle et
Le passé n’est rien dans la vie,Et le présent est moins encor ;C’est à l’avenir qu’on se fiePour donner
Le temps m’appelle : il faut finir ces vers.A ce penser défaillit mon courage.Je vous salue, ô vallons que
Déjà le soir de sa vapeur bleuâtreEnveloppait les champs silencieux ;Par le nuage étaient voilés les cieux :Je m’avançais
Les bois épais, les sirtes mornes, nues,Mêlent leurs bords dans les ombres chenues.En scintillant dans le zénith d’azur,On voit
Vallée au nord, onduleuse prairie,Déserts charmants, mon coeur, formé pour vous,Toujours vous cherche en sa mélancolie.A ton aspect, solitude
Paris, 1827. Compagnons, détachez des voûtes du portiqueCes dons du voyageur, ce vêtement antique,Que j’avais consacrés aux dieux hospitaliers.Pour
Des vastes mers tableau philosophique,Tu plais au coeur de chagrins agité :Quand de ton sein par les vents tourmenté,Quand
Forêt silencieuse, aimable solitude,Que j’aime à parcourir votre ombrage ignoré !Dans vos sombres détours, en rêvant égaré,J’éprouve un sentiment
Je voudrais célébrer dans des vers ingénusLes plantes, leurs amours, leurs penchants inconnus,L’humble mousse attachée aux voûtes des fontaines,L’herbe
Imitation d’un poète écossais. Oui, je me plais, Clarisse, à la saison tardive,Image de cet âge où le temps