Vous êtes dans le vrai, canotiers, calicots !
Vous êtes dans le vrai, canotiers, calicots !Pour voir des boutons d’or et des coquelicots,Vous partez, le dimanche, et
Vous êtes dans le vrai, canotiers, calicots !Pour voir des boutons d’or et des coquelicots,Vous partez, le dimanche, et
Un rêve de bonheur qui souvent m’accompagne,C’est d’avoir un logis donnant sur la campagne,Près des toits, tout au bout
A la princesse D…..C’est un parc scandinave, aux sapins toujours verts,Où le vent automnal courbe les fleurs d’hiversDans les
O poète trop prompt à te laisser charmer,Si cette douce enfant devait t’être ravie,Et si ce coeur en qui
Septembre au ciel léger taché de cerfs-volantsEst favorable à la flânerie à pas lents,Par la rue, en sortant de
Salut, petit Jésus, endormi dans la crèche,Né pour souffrir,Qui n’avez dans l’hiver qu’un peu de paille sèchePour vous couvrir.
Mon coeur était jadis comme un palais romain,Tout construit de granits choisis, de marbres rares.Bientôt les passions, comme un
Quand vous me montrez une roseQui s’épanouit sous l’azur,Pourquoi suis-je alors plus morose ?Quand vous me montrez une rose,C’est
Dans la plaine blonde et sous les allées,Pour mieux faire accueil au doux messidor,Nous irons chasser les choses ailées,Moi,
Mais je l’ai vu si peu ! disiez-vous l’autre jour. Et moi, vous ai-je vue en effet davantage ?
Prisonnier d’un bureau, je connais le plaisirDe goûter, tous les soirs, un moment de loisir.Je rentre lentement chez moi,
La douleur aiguise les sens ;– Hélas ! ma mignonne est partie ! –Et dans la nature je sensUne
Je n’ai jamais compris l’ambition. Je penseQue l’homme simple trouve en lui sa récompense,Et le modeste sort dont je
Hélas ! la chimère s’envoleEt l’espoir ne m’est plus permis ;Mais je défends qu’on me console.Ne me plaignez pas,
Captif de l’hiver dans ma chambreEt las de tant d’espoirs menteurs,Je vois dans un ciel de novembre,Partir les derniers
Bon Suisse expatrié, la tristesse te gagne,Loin de ton Alpe blanche aux éternels hivers ;Et tu songes alors aux
Noces du samedi ! noces où l’on s’amuse,Je vous rencontre au bois où ma flaneuse MuseEntend venir de loin
Le salon s’ouvre sur le parcOù les grands arbres, d’un vert sombre,Unissent leurs rameaux en arcSur les gazons qu’ils
Tenez, lecteur ! – souvent, tout seul, je me promèneAu lieu qui fut jadis la barrière du Maine.C’est laid,
À Emmanuel des Essarts.Marquise, vous souvenez-vousDu menuet que nous dansâmes ?Il était discret, noble et doux,Comme l’accord de nos
C’est l’heure exquise et matinaleQue rougit un soleil soudain.A travers la brume automnaleTombent les feuilles du jardin.Leur chute est
En vain je cherche un mot charmant qui vous désigne,Un mot qui réunisse en sa simplicitéVotre blanche jeunesse et
Depuis un mois, chère exilée,Loin de mes yeux tu t’en allas,Et j’ai vu fleurir les lilasAvec ma peine inconsolée.Seul,
Quand dans la froide nuit, au cielDont les champs infinis s’azurent,Passa l’étoile de Noël,De pauvres bergers l’aperçurent. Laissant là
Ce serait sur les bords de laSeine.Je vois Notre chalet, voilé par un bouquet de bois. Un hamac au
Hors du coffret de laque aux clous d’argent, parmiLes fleurs du tapis jaune aux nuances calmées,Le riche et lourd
Le crépuscule est triste et doux comme un adieu.A l’orient déjà, dans le ciel sombre et bleuOù lentement la
Elle nous proposa ses fleurs d’une voix douce,Et souriant avec ce sourire qui tousse.Et c’était monstrueux, cette enfant de
Souvent, lorsque la main sur les yeux je médite,Elle m’apparaît, svelte et la tête petite,Avec ses blonds cheveux coupés
Espiègle ! j’ai bien vu tout ce que vous faisiez,Ce matin, dans le champ planté de cerisiersOù seule vous
Devant le frais cottage au gracieux perron, Sous la porte que timbre un tortil de baron, Debout entre les
L’allée est droite et longue, et sur le ciel d’hiverSe dressent hardiment les grands arbres de fer,Vieux ormes dépouillés
Dans cette vie ou nous ne sommesQue pour un temps si tôt fini,L’instinct des oiseaux et des hommesSera toujours
Je suis un pâle enfant du vieux Paris, et j’aiLe regret des rêveurs qui n’ont pas voyagé.Au pays bleu
Songes-tu parfois, bien-aimée,Assise près du foyer clair,Lorsque sous la porte ferméeGémit la bise de l’hiver,Qu’après cette automne clémente,Les oiseaux,
J’écris près de la lampe. Il fait bon. Rien ne bouge.Toute petite, en noir, dans le grand fauteuil rouge,Tranquille
J’adore la banlieue avec ses champs en fricheEt ses vieux murs lépreux, où quelque ancienne afficheMe parle de quartiers
Enfant blonde aux doux yeux, ô rose de Norvège,Qu’un jour j’ai rencontrée aux bords du bleu Léman,Cygne pur émigré
Il a neigé la veille et, tout le jour, il gèle.Le toit, les ornements de fer et la margelleDu
Dans les nuits d’automne, errant par la ville,Je regarde au ciel avec mon désir,Car si, dans le temps qu’une
Le soir, au coin du feu, j’ai pensé bien des foisÀ la mort d’un oiseau, quelque part, dans les
Chère âme, si l’on voit que vous plaignez tout basLe chagrin du poète exilé qui vous aime,On raillera ma
Dans le faubourg qui monte au cimetière,Passant rêveur, j’ai souvent observéLes croix de bois et les tombeaux de pierreAttendant
Quand de la divine enfant de Norvège,Tout tremblant d’amour, j’osai m’approcher,Il tombait alors des flocons de neige. Comme un
Elle sait que l’attente est un cruel supplice,Qu’il doit souffrir déjà, qu’il faut qu’elle accomplisseLe serment qu’elle a fait
Le hibou parmi les décombresHurle, et Décembre va finir ;Et le douloureux souvenirSur ton coeur jette encor ses ombres.
De même que Rousseau jadis fondait en pleursÀ ces seuls mots : « Voilà de la pervenche en fleurs,
De la rue on entend sa plaintive chanson.Pâle et rousse, le teint plein de taches de son,Elle coud, de
Triste exilé, qu’il te souvienneCombien l’avenir était beau,Quand sa main tremblait dans la tienneComme un oiseau, Et combien ton
Champêtres et lointains quartiers, je vous préfèreSans doute par les nuits d’été, quand l’atmosphèreS’emplit de l’odeur forte et tiède
C’est vrai, j’aime Paris d’une amitié malsaine ;J’ai partout le regret des vieux bords de la SeineDevant la vaste
Sur le terrain de foire, au grand soleil brûlé,Le cirque des chevaux de bois s’est ébranléEt l’orgue attaque l’air
Lorsqu’un homme n’a pas d’amour,Rien du printemps ne l’intéresse ;Il voit même sans allégresse,Hirondelles, votre retour ; Et, devant
La rue était déserte et donnait sur les champs.Quand j’allais voir l’été les beaux soleils couchantsAvec le rêve aimé
A Paris, en été, les soirs sont étouffants.Et moi, noir promeneur qu’évitent les enfants,Qui fuis la joie et fais,