Sur les miracles arrivés à la mort de Notre Seigneur

Lorsque dessus la croix un Dieu ferme les yeux,
Je ne m’étonne pas que le grand oeil du monde,
Qui tient de ses bontés sa lumière féconde,
Couvre d’un noir manteau ses rayons précieux.

Que les spectres des morts paraissent dans ces lieux
Et de leurs froids tombeaux quittent la nuit profonde,
Dans les plaines de l’air que le tonnerre gronde,
C’est un deuil que l’on doit au monarque des cieux.

Que par tout l’univers les ténèbres s’étendent,
Que la terre s’ébranle et les roches se fendent,
De tous les éléments c’est un juste devoir.

Mais que des coeurs humains demeurent insensibles,
À la mort de leur maître, à ces signes horribles,
C’est ce que mon esprit ne peut pas concevoir.

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