Théra
Cette outre en peau de chèvre, ô buveur, est gonfléeDe l’esprit éloquent des vignes que Théra,Se tordant sur les
Cette outre en peau de chèvre, ô buveur, est gonfléeDe l’esprit éloquent des vignes que Théra,Se tordant sur les
A Étienne Charavay. Cette relique exhale un parfum d’élégie,Car la reine d’Écosse, aux lèvres de carmin,Qui récitait Ronsard et
On entend l’Océan heurter les promontoires ;De lunaires clartés blêmissent le ravinOù l’homme perdu, seul, épars, se cherche en
Aux vapeurs du matin, sous les fauves ramuresQue le vent automnal emplit de longs murmures,Les rivaux, les deux cerfs
Ô vous qui, dans la paix et la grâce fleuris,Animez et les champs et vos forêts natales,Enfants silencieux des
Au fond de la chambre éléganteQue parfuma son frôlement,Seule, immobile, elle déganteSes longues mains, indolemment. Les globes chauds et
Je sais la vanité de tout désir profane.A peine gardons-nous de tes amours défunts,Femme, ce que la fleur qui
Dans la tiède forêt que baigne un jour vermeil,Le grand chêne noueux, le père de la race,Penche sur le
Il est, non loin des tièdes syrtesOù bleuit la mer en repos,Un bois d’orangers et de myrtesDont n’approchent point
L’ombre versait au flanc des monts sa paix bénie,Le chemin était bleu, le feuillage était noir,Et les palmiers tremblaient
Sous les branches de saule en la vase baignéesUn peuple impur se tait, glacé dans sa torpeur,Tandis qu’on voit
Si la vierge vers toi jette sous les ramuresLe rire par sa mère à ses lèvres appris ;Si, tiède
Sur sa nouvelle d’ ” Arria Marcella “ Le creux d’un sein charmant que la cendre moulaFut la coupe
Dans l’essaim nébuleux des constellations,Ô toi qui naquis la première,Ô nourrice des fleurs et des fruits, ô Lumière,Blanche mère