C’est, par les airs, un entassement sombre
De nuages. Horrible mont !
L’étang joncheux, miroir d’un val profond,
S’est éteint dans un reflet d’ombre.

Comme vite au jour pâle vont,
Là-haut, ces vols d’ailes noires sans nombre !
Un éclair heurte une nuée, et sombre !
Et tout le ciel en eau se fond…

Mais le poète a doux martel en tête.
Ses yeux rêveurs ne voient pas la tempête
Ruisseler aux sentiers couverts,

Ni les vents tordre en un chaos les branches.
Enveloppé de foudre aux flammes blanches,
Il cisèle, impassible, un vers.

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