Que l’on m’enterre un matin
De soleil, pour que nul n’essuie,
Suivant mon cortège incertain,
De vent, de bourrasque ou de pluie.
Car, n’ayant jamais fait de mal
A quiconque ici, je désire,
Quand mon cadavre sépulcral
Aura la pâleur de la cire,
Ne pas, en m’en allant, occire
Des suites d’un rhume fâcheux
Quelque pauvre dévoué sire
Qui suivra mon corps de faucheux.

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