Les cheveux flottants et la gorge nue,
Au sein d’un val où j’étais seul,
Une femme est venue.

Calme, en traversant l’ombre d’un tilleul,
Elle s’embellit d’un sourire,
Quand elle me vit seul,

Et, parfumant l’air d’une odeur de myrrhe,
Elle vint s’asseoir près de moi,
Ne cessant de sourire.

Puis elle m’offrit, vibrante d’émoi,
Le baiser de sa lèvre rose,
En s’inclinant sur moi,

Les cheveux flottants, la bouche mi close.

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on pinterest
Share on telegram
Share on whatsapp
Share on email

Découvrez d'autres poèmes...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *